30 novembre 2006

Bilan de mes vacances

De retour d'une semaine dans mes montagnes...non, au pied de mes montagnes, petit bilan:

-un agenda surchargé
-une grosse crise avec mon père
-une rencontre ratée
-plein de rencontres réussies
-une mega chute à vélo
-...mais un tout petit bleu (vive l'arnica)
-des mégas courbatures quand même
-un temps printanier
-des couleurs automnales
-une course pour trouver de belles cartes postales
-une nouvelle façon de se maquiller
-plein d'envies de shopping
-mais avoir su être raisonnable quand même
-un concert de jazz
-une salle de concert somptueuse
-pas mal de blues
-beaucoup d'Amour
-un Woody Allen
-mais pas de tennis
-3 cd bonus track à découvrir
-un rendez-vous pour Noël

....
qui va vite arriver!

28 novembre 2006

Quand le jazz est là....

La musique, entre Super Frérot est moi, ça n'a jamais été l'accord parfait. Tout juste avons-nous pu trouver un terrain d'entente sur le répertoire classique, lui ayant fait du violoncelle des années durant avec une fidélité qui n'a été trompée que par la guitare (sèche puis électrique) et encore, il revient à ses vieilles amours. Quant à moi, j'ai débuté par la flûte à bec dont j'ai réussi, assez fièrement, à sortir des sons autrement plus engageants que ceux que l'on demande aux pauvres élèves des petites classes, puis je suis passée rapidement par la clarinette, pour me fixer sur mon amour de toujours, le piano....Que j'ai dû abandonner avec mon déménagement, et il me manque toujours. Aujourd'hui, avec le papillonage qui me caractérise, je serais tentée par le violon. Ou le violon et le piano, mais je pars du principe que ce n'est pas tout de suite que je pourrai me repayer un piano, et qu'un violon, ça prend un peu moins de place.

Concernant la musique du quotidien, là c'est le clivage assuré: Super Frérot milite activement pour toute musique "anti-commerciale", et moi, écoutant Europe2 et RFM en alternance, je ne peux que plonger dans "l'horreur impossible à écouter et qui ne peut pas se prétendre musique" selon l'avis du susnommé.
Il y a peu encore, le jazz nous mettait également d'accord sur sa difficulté de compréhension, et le très peu d'enthousiasme qu'il provoquait à nos oreilles....Je franchissais une longueur supplémentaire en prétendant que c'était une musique qui me faisait hurler, que je ne pouvais pas rester dans une pièce où du jazz était joué, bref que jamais ô grand jamais nul ni personne ne pourrait me faire changer d'avis!
Super Frérot n'a pas eu le choix, lui. Ou du moins il a vite vérifié l'adage qui parle des cons et des changements d'opinions: recruté ici et pour les besoins du travail, mais aussi du porte-monnaie, il a profité de l'occasion pour se lancer dans la grande et difficile conquête du jazz. J'ai observé ça avec admiration, surtout en lisant des articles qu'il avait rédigés alors qu'il n'est qu'un tout novice dans le milieu. Mais ça ne m'a toujours pas donné envie de découvrir.

Super Frérot ne doit sûrement pas désespérer, tôt ou tard, de transformer sa grande soeur en adepte de musique tolérable et écoutable. Je crains que cela s'apparente à la volonté de conquérir un sommet himalayen, je serai toujours un public bien plus éclectique que lui. Mais pas du tout contre des découvertes, je n'ai pas honte d'avouer qu'il y a peu, j'ignorais tout de Radiohead et que c'est le CD de leur concert accoustique qui m'a fait les apprécier...il y a une année! C'est donc de cette manière que j'ai accepté un billet de concert samedi dernier pour....un concert de jazz! Tout arrive, même ça! Bon, pas n'importe quel jazz....C'était quand même eux!
Même si je n'y connaissais rien!
Mais si je suis le topo du Frérot, c'est déjà LA formation classique du jazz: piano, contrebasse, batterie. Si j'en crois toujours le même Frérot, les quelques articles, et surtout les réactions de la salle, ce sont des superstars du jazz, et des supers pros dans leur domaine.
J'avoue, on ne s'est pas moqué de moi. Voir des musiciens pareils sur scène, si on aime un tant soit peu les instruments, la musique et le talent, ça ne peut qu'accrocher. Par ailleurs, une ambiance de salle de concert de jazz, c'est autre chose que l'hystérie devant Robin Williams: ça surprend bien un peu d'entendre siffler pendant un solo, d'avoir des applaudissements qui éclatent en plein morceau ou de voir 4 rappels successifs, mais on s'y fait très vite (sauf pour les rappels, c'est trop tard!). Je n'ai rien compris au concert, autant être franche: là où on me parle phrases musicales, références à d'autres artistes et grands noms (il paraît qu'il y a un pianiste de génie qui s'appelle Keith Jarrett, je ne demande qu'à découvrir aussi!) moi je n'ai entendu que des passages plus ou moins musicaux, plus ou moins faciles d'accès...Je ne prétends pas ne pas avoir frémi une ou deux fois, dans quelques envolées que j'étais bien incapable de suivre.
Mais bon, j'étais plutôt fière de moi: d'abord supporter un concert de plus d'une heure et demi rien que de jazz, il y a peu j'aurais affirmé haut et fort que c'était totalement impossible!
Et mieux encore: je repars avec un lecteur mp3 rempli de leur musique, et je me dis que petit à petit, je vais peut-être bien découvrir ce monde si obscur...

Je sais pas pourquoi, j'ai la sensation qu'au moins une personne, en lisant ces lignes, sourira de triomphe: oui, ok, je te suivrai dans les caves à jazz à ma prochaine visite chez toi!

24 novembre 2006

Nostalgie quand tu nous tiens

Pour situer le contexte, je suis montée une bonne grande semaine dans mes montagnes...Enfin, au pied de mes montagnes, devant mon lac.
Et c'est bon!

Parce que premier scoop, moi qui ai toujours pesté/détesté l'automne (voir post d'il y a quelques semaines), là je suis en plein dedans, et j'aime ça: les arbres châtoient, la lumière est rasante (moyen quand on est au volant mais je m'en fiche, je ne conduis pas), les sommets se poudrent des premières neiges...Les couleurs sont exacerbées, le bleu du lac se transforme en métal, le vert brille après la pluie, il faut sortir les écharpes, les bottes, les collants...Tout ce à quoi je n'ai finalement que peu droit dans le Sud, ou alors quand il y fait froid, il y fait tellement humide que c'est impensable de se mettre en jupe/collant...
Donc bon, je m'offre une semaine cocooning/chouchoutage des parents qui sont-tellement-heureux-de-revoir-et-profiter-de-leur-grande-fille-de-l'étranger....

Les pendants moins positifs (pas négatifs pour autant) étant que je ressemble à un ministre en campagne présidentielle pendant ce genre de séjour....En gros, avant même d'avoir posé le pied sur le sol, j'ai déjà la majorité de mes soirées retenues, des programmes gastronomiques de haute voltige (je tairai le programme dégustation des vins, non non non), des amis que je veux voir, et qui veulent me revoir, des parents qui quand-même apprécient d'avoir autre chose qu'une fille fantôme, bref.....
Je ne vais pas me plaindre, c'est un moyen pour moi de replonger dans tout ce que j'ai quitté, avec malgré tout cette sensation de décalage persistante en me demandant ce que je serais devenue si je n'étais pas partie....Vaine question, on se construit de ce qu'on vit, on ne peut pas faire machine arrière aussi facilement, et de toute façon qu'est-ce que ça apporte?

Super Frérot, lui, a pris ma digne succession sur les bancs de la Fac....Et je me gausse encore de sa tête de loup de Tex Avery se décrochant la machoire le jour où il m'a vu faire la bise à son assistant parce qu'il ignorait que c'était justement l'un de mes copains de Fac avec lesquels j'ai bachoté, bu des cafés, révisé, bu des cafés, présenté des exposés, bu des cafés, été en voyage d'études, bu des cafés.....en bonne étudiante que j'ai été! Donc j'apprécie généralement, lors de mes incursions sur le territoire neutre, de retourner à la Fac, jouer à la "vieille" qui regarde ce qui a changé "depuis l'époque où elle en est partie", les rides au coin des yeux me guettent....
Aujourd'hui, Super Frérot m'a convié à une visite de la cathédrale ouverte à des personnes extérieures, donnée par l'un de ses profs, et donc l'un des assistants avec qui j'ai bu....bon ok!
Je me suis baladée dans cette édifice pendant plus de deux heures, de haut en bas et de bas en haut, dire que j'ai retenu les termes artistiques et architecturaux est hautement prétentieux et archi-faux, mais j'ai apprécié de voir cette édifice ultra connu et si souvent visité d'une autre manière, le long des coursives (ça s'appelle pas comme ça, je vous épargne les termes exacts? Qui dit que je ne m'en souviens pas, espèce de cafteur!), le long de l'orgue, près de la rosace....J'ai tout revu sous une autre perspective, ce qui me manque d'ailleurs cruellement quand je suis ici, c'est peut-être très symbolique tout ça....
Mais je crois, j'avoue, que ce qui m'a le plus touchée dans tout ça, c'est que le fameux assistant n'a pas hésité une seconde: à peine suis-je arrivée qu'il est venu vers moi me faire la bise, en me parlant comme si nous nous étions quittés hier...Je veux bien, on a partagé pas mal de choses ensemble (pas que des cafés médisants!!), on est à une période de notre vie où on ne change plus trop, ça ne fait quand même pas siiiiii longtemps que ça (rassurez-moi) qu'on ne s'est pas revus, mais voilà, je me disais qu'il y aurait peut-être une certaine distance, et que ce ne serait pas évident....Eh bien non! Et mieux encore, le rendez-vous est pris pour une nouvelle visite, pour un....café.....la prochaine fois, afin d'évoquer les souvenirs du "bon vieux temps".
Nostalgie, nostalgie.....

16 novembre 2006

20 ans!

Ok, je suis très nulle en maths.
Surtout quand il s'agit de revenir dans le passé, et de se souvenir de mon âge à l'époque où je terminais mon école primaire (rien à faire, je pense que ce sera uniquement le jour où je serai maman en France que je me souviendrai de vos appellations de classes primaires, je les emmêle systématiquement!)
Bref, donc, mes deux dernières années avant....pfff
Mes deux dernières années avant l'année qui vient avant la 6ème (le premier qui dit que j'essaye de vous décourager de lire la suite a raison!)

J'y ai rencontré la prof de ma vie, sisi! Celle qui m'a donné l'envie de devenir prof (ok, je ne le suis pas, ma mère a piqué la place et m'a découragé, mais je ne lui en veux pas), celle qui a fait que j'ai commencé à écrire les chiffres correctement, mais aussi qui m'a donné l'amour des études, qui m'a donné une certaine importance et m'a permis d'avoir une certaine confiance en moi, du moins pour ce qui concerne l'école (pour le reste c'était pas gagné, mais elle ne pouvait pas non plus être superwoman, en étant déjà superinstit)

20 ans après, nous sommes toujours en contact: si vous avez bien suivi ce blog, elle est celle qui continue à m'envoyer de vraies lettres avec du vrai papier. Je la revois très ponctuellement, je continue, même à 700 kilomètres de distance, à lui envoyer/donner/déposer devant la porte des biscuits pour Noël (j'ai honte, désormais je ne les fais plus forcément de mes blanches mains). Elle dit de moi que j'ai fait partie de la "volée de sa vie" (il paraît que chaque prof en a une) et que j'y ai très fortement contribué, je dis d'elle qu'elle est la Prof de ma vie. Je suis fière de penser que je suis la seule élève dont elle ait encore des nouvelles, et heureuse de savoir que je peux évoquer un passé pas toujours merveilleux avec elle. Même si nos rencontres ne sont que très espacées, pas très longues, c'est à chaque fois une bouffée de sourires, et j'espère de tout coeur être aussi pleine d'enthousiasme, de projets et d'énergie à son âge. Au-delà de ce qu'elle représente pour moi, c'est une personne humainement riche, qui contribue à me rappeler certains fondamentaux dans la vie. Une femme qui se bat pour des condamnés à mort aux Etats-Unis, au point d'aller les voir une fois par année, qui emmène des amis sur les cîmes en partant pour une journée de balade montagnarde.
Une femme que je ne suis toujours pas capable de tutoyer, que je continue à appeler "madame M", mais avec tout le respect que je lui dois, et en souhaitant qu'elle reste encore très très longtemps si près de moi, malgré la distance!

10 novembre 2006

Je vieillis...

Oui bon, aucun scoop dans cet énoncé, je crois savoir que c'est le lot de chacun d'entre nous, et que nous ne rattraperons jamais nos aînés...
Je ne reparlerai pas de ma crise de la trentaine, qui reste un choc que je n'ai pas toujours assimilé, et pourtant il serait temps, il me reste quelques mois avant de mettre pleinement le pied dans cette nouvelle décennie.

Non, là il s'agit plutôt de quelque chose de plus léger, qui provoque une consternation similaire, mais que je parviens à transformer en sourires. En fait, c'est en me comparant à d'autres personnes, plutôt du genre stars de la chanson, du petit écran, que je trouve des points de comparaison.
C'est ainsi, je l'avoue, que l'annonce de la maladie d'Annie Girardot a provoqué un joli choc chez moi: je me souviens d'elle à la télé, dans ma jeunesse, fringuante jeune femme, marrante à souhait dans ses films, babillant et courant de partout, et je la vois aujourd'hui dans son fauteuil roulant, en ayant un peu trop tendance à entendre résonner à mes oreilles ce que je pourrais dire à mes futurs (lointains) enfants, du genre "ohlala, si tu savais, il faudrait que tu voies ses premiers films mon chéri/ma chérie, elle te ferait bien plus rire que maintenant, ce n'est pas la même femme".

J'ai lu l'autre jour une inteview de Charlotte Gainsbourg: mariée, maman, au sommet de sa carrière, la trentaine bien entamée, je peux encore plus me comparer à elle, la magie du petit écran faisait qu'à l'époque où je portais un appareil dentaire, elle portait le même, qu'on avait les mêmes coiffures, les mêmes habits, qu'on a évolué dans les mêmes affreux décors bruns-orangés de ces années 80...
Idem pour Sophie Marceau, quelle jeune fille de mon âge ne s'est pas identifiée à elle sur l'air de la Boum, dans les bras de ces garçons qui nous paraissent au sommet de la ringardise aujourd'hui?

Ben oui, ça y est, je suis passée de l'autre côté...Maintenant je peux dire: "qu'est-ce qu'elle a changé, je me souviens....."
Il suffit que je commence à voir des petites rides au coin des yeux, et là je suis fichue!

05 novembre 2006

Simplement...

Parce que passer deux jours consécutifs avec des Amis qui nous sont chers, qui nous donnent le sourire, pardon, la banane à longueur de journée tout en sachant aborder des sujets graves, parfois même douloureux, c'est impossible à vivre sans au moins en témoigner ici....

Donc oui, jeudi j'ai fait plus de 300 kilomètres en voiture, en une journée, ce qui est plutôt rare et exceptionnel pour moi, mais que je serais prête à refaire toutes les semaines, pour revivre ce bien-être et cette sensation d'être comblée et merveilleusement entourée.

Et parce que continuer à découvrir des lieux remplis de poésie, hors du temps, dans sa propre ville, grâce à une Amie qui n'y habite plus, c'est ce qui fait penser qu'à l'heure du bilan de la journée, lorsqu'on redéroule le film, on se dit qu'on s'endort plus riche qu'on ne s'est réveillée...

Merci à vous!

03 novembre 2006

Tout tout plein de questions

Interpellée par une chiboum, je me plie donc au jeu du questionnaire paraît-il le plus connu de la blogosphère (ouah, ce mot pompeux ici!)

Prélude:
Pour une fois que j'utilise la fonction "brouillon", je précise que ce post n'a pas été rédigé à l'heure ni au jour de sa publication, mais bien le jour de l'interpellation en question!

1-Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne:
"..S'ils arrivaient un jour...Car il y avait tout de même de quoi se questionner", Le Théorème du Perroquet, Denis Guedj, pas encore lu donc je peux pas vous dire si c'est bien!

2-Quelle heure est-il?
L'heure de dormir, mais là pour le coup, j'ai pas trop envie...Boah, on va dire 22H30?

3-Vérifiez!
22H59 à l'ordi, purée je vais être fracassée demain matin!

4-Que portez-vous?
Mon pijama, c'est à dire un caleçon de mec et un ptit haut sans manche. Glamour, vous avez dit glamour? Vous vouliez tout savoir, ce n'est que le début!

5-Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous?
Je faisais mon ptit tour de blogs, comme tous les soirs (ou matin selon mon boulot). La télé d'un oeil et une demi-oreille

6-Quel bruit entendez-vous à part celui de votre ordinateur?
Le film, en fond sonore...les voisins, toujours aussi discrets....Les voitures qui passent, et si mon chat daignait être un peu plus synchro, pour rajouter de la poésie, son ronron, mais il vient de se barrer, enfoiré!

7-Quand êtes-vous sortis la dernière fois, qu'avez-vous fait?
Tout à l'heure, pour aller au sport! Body Combat Power, à moi les courbatures!

8-Avez-vous rêvé cette nuit?
Sûrement, il paraît qu'on rêve toutes les nuits...Mais je ne m'en souviens pas, et pis même d'abord, je vais pas TOUT dévoiler!

9-Quand avez-vous ri la dernière fois?
Tout à l'heure, au sport, en me plantant d'exercices, en rigolant avec les copines...C'est pas bon de se prendre au sérieux, surtout si on se regarde dans un miroir, on ne va quand même pas jouer à Narcisse pour de vrai...

10-Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtez?
Une ou deux photos, de la tapisserie fichue en l'air par le chat, la peinture est en projet...Pas assez de déco et trop de poussière!

11-Si vous deveniez multimillionaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez?
Mes dettes...Des cadeaux pour mes amis, ma famille, un immense voyage! (puis dans l'ordre: une moto, un bateau, une maison!)

12-Quel est le dernier film que vous ayez vu?
"Chicken Little", et c'est super marrant!

13-Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui?
La vie est étrange, ou d'une étrange beauté...Si je prends le temps de regarder, je vois plein de choses étranges...Aujourd'hui, j'ai vu un labrador manger une montre, sisi, véridique!

14-Que pensez-vous de ce questionnaire?
Qu'il faudrait le refaire tous les jours pour donner une image réelle de ce qui m'entoure, ça change tellement vite!

15-Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas encore:
Et ma part de mystère, je la préserve comment??
Bon, un scoop: dans une vie antérieure, je tolérais le rose bonbon!!

16-Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille?
Boah, on va encore me le piquer....
Ca c'est juste pour dire que j'ai pas d'idée...
Si, si ça ne tenait vraiment qu'à moi: Toscane. Mais bon, le père je doute qu'il soit d'accord...Et pis il paraît que ce n'est pas moi qui l'ai trouvé!

17-Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un fils?
Nathan, très probablement. Je n'ai pas encore trouvé mieux. (Chiboum: j'adore Sacha moi aussi, il ne sait pas ce qui est bien L'Amoureux hihi!)

18-Avez-vous déjà pensé vivre à l'étranger?
Alooooooors...Dans ma situation, la question est nettement plus complexe qu'elle n'y paraît: doit-on considérer que je vis déjà à l'étranger, ou qu'il faut que j'envisage l'étranger de ce qui est déjà l'étranger? (Doliprane pour quelqu'un? Suivez, au fond!)...Mais oui, je vivrais bien ailleurs, vraiment!

19-Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis?
"Bienvenue" et "Prête pour un nouveau vol?" (je considère donc que St Pierre m'a filé les clés?)

20-Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous?
La culpabilité? on m'a piqué ma réplique, c'est injuste!
Le niveau de l'éveil humain?

21-Aimez-vous danser?
J'adore...Je sais pas très bien...Je rêverais de danser avec quelqu'un qui sait, ou qui aimerait savoir, parce qu'après tout c'est ça le plus important!

22-Georges Bush?
C'est une atteinte à la danse de le mettre dans la même question! Ou alors c'est juste pour voir si on suit? Ou alors, c'est un message subliminal, ou un jeu de memory, tout est mélangé et c'est la réponse à la question 20, moi qui cherche à être originale, je pourrais rester bassement terre à terre!

23-Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télé?
C'est actuellement, et c'est "Les Deux Tours", et c'est trooooop bien, je n'ai même plus besoin de regarder pour savoir ce qu'il se passe!

24-Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur le blog?
Alors là c'est le vrai piège parce que soit elles n'ont pas de blog, soit elles ont à coup sûr déjà répondu, et puis trop peu de personnes me lisent pour que je puisse passer le relais...
Rhaa, malédiction sur moi, je brise la chaîne, ou ceux qui veulent...
Euh...
Georges Bush?

Ok, ok...
THE END

01 novembre 2006

...suite....

Donc, pour en revenir à l'écriture, vu que j'ai de la suite dans les idées, et que pour une fois que je tiens un filon, je ne vais pas le laisser passer comme ça, non mais oh!

Je fais partie des chanceux, du moins du point de vue des matheux: l'orthographe n'a jamais été un problème pour moi, ni même la syntaxe, je crois...D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais, jamais révisé un test de Français plus d'une heure, et encore, le record doit appartenir à cette fichue règle des participes passés que j'ai oubliée (oublié? haha) à peine l'examen terminé...Tout ça parce que j'ai toujours accordé les participes passés au feeling, et que mon feeling m'est plutôt favorable...Je rassure tout le monde: je me rattrapais dans toutes les matières scientifiques, aussi obscures qu'incompréhensibles, où je faisais nettement moins ma crâneuse! Mais non, le Français a toujours été inné, donc aucun dégoût sur la grammaire, l'orthographe, les dictées, toutes ces choses qui peuvent en écarter plus d'un, à mon grand regret....La langue française est certes l'une des plus dures à maîtriser et écrire, je n'en doute pas, mais c'est une telle liberté de pouvoir l'utiliser et en jouer comme on le veut!

J'ignore d'où m'est venue cette envie d'écrire, j'étais en 6ème, je m'en souviens très bien pour une fois, tout comme je me souviens du cahier de ma première histoire. Ca m'a pris, comme ça, j'ai commencé à créer, à faire marcher mon imagination...D'aucuns dessinent, peignent, sculptent, moi je couchais les mots sur le papier...Pas de poèmes, qui ne me parlaient guère, mais des nouvelles (pompeusement appelées "romans" dans l'enthousiasme de la jeunesse innocente), des personnages qui naissaient de mon cerveau et que je m'émerveillais de voir vivre quasiment d'eux-mêmes sur le papier, alors que mon poignet glissait sur le papier...
Tout est devenu important dès lors: la taille du papier, son quadrillage, puis le stylo utilisé...Après de nombreuses tentatives, ça s'est résumé à des feuilles recyclées margées, relativement satinées, et les bons vieux bics qui m'ont laissé un cale au majeur droit que j'ai toujours, sisi, je l'affirme! Mais ils étaient toujours là, dans mon sac, près de moi, et à la moindre minute de libre, je m'y replongeais, je rejoignais ce monde virtuel qui n'appartenait qu'à moi!
Et dans cette aventure, je n'aurais pas pu être seule: mon amie, celle qui se reconnaîtra, m'a accompagnée, puis rapidement devancée...Nous nous sommes mises à écrire ensemble, à deux mains, chacune séparément, l'une étant toujours la première lectrice de l'autre, première critique, première admiratrice....Que d'heures nous avons passées à inventer des situations, peaufiner des personnages, trouver des trames et dénouements...Des heures à lire page après page ce qui s'écrivait au fur et à mesure, à rêver de ces mondes que nous étions en train de créer!
Tu as toujours été ma seule et unique lectrice, puisqu'il est vite devenu une évidence pour moi que je ne pourrais jamais révéler mes écrits à qui que ce soit d'autre...J'écrivais avant tout, surtout pour moi, comme une thérapie, ou plutôt un exhutoire....Et pire même, je n'ai jamais pu me relire, et aujourd'hui, alors que je n'ai rien jeté, je me sens incapable d'imaginer reprendre ces centaines de feuilles stockées en haut d'une armoire, chez mes parents!
Toi tu as osé là où j'ai eu peur, tu as su choisir ton public, dont je fais toujours partie, et qui ne cessera, je le souhaite, de s'agrandir...

Et puis d'un coup, plus rien. A 18 ans, ou plutôt à l'entrée à la Fac, ou plutôt j'ignore pour quelle raison...Plus moyen de reprendre le stylo. Plus moyen d'aligner deux phrases sans une auto-critique tellement négative que je ne pouvais plus avancer. Ca n'a pas été faute d'encouragements, d'idées dans un premier temps, le plus frustrant, des idées qui bourdonnaient, à m'étouffer, et que je ne parvenais plus à concrétiser...puis peu à peu, même la source s'est tarie.
Aujourd'hui, j'ignore encore pourquoi cette brusque interruption! Le manque est toujours présent, ce blog n'est qu'un nouveau souffle, ténu et fragile, il est d'ailleurs la seule forme d'écriture que je m'autorise à reprendre....Avec une telle maladresse que j'ai parfois honte de l'afficher; la seule chose qui peut me sauver (le sauver?) est de savoir mon lectorat très réduit...Paradoxe pour celle qui n'a jamais été lue que par une seule personne!

Je ne désespère pas, un jour, de retrouver mes stylos bics et mes feuilles quadrillées recyclées, peu importe ce que j'y mettrai dessus...Rien que pour pouvoir tourner la page de ce long désert d'inspiration, et probablement me prouver que je suis plus en paix avec moi-même....Cela peut arriver très vite, ou plus tard, c'est selon....

Edit: ben voilà, forcément en me relisant, il suffit que je parle de facilité d'orthographe et d'accord des participes passés pour douter sur plein de mots et de verbes! J'ai pas l'air idiote comme ça moi, surtout si c'est plein de fautes!!