22 septembre 2006

Qui suis-je?

Piqué à une Enflammée, et venant d'ailleurs encore, je m'y colle en essayant d'apporter un peu de légèreté à ce blog... Et parce que finalement cette question est très d'actualité!

MOUA
Pseudo: Flloh
Pourquoi ce pseudo: ben Flo est toujours pris...Floh c'est "puce" en allemand, mais qui est souvent également pris...Alors je me suis rajouté une aile.
Vrai prénom: qui devine? C'est un super piège!!
Age terrestre: la troisième dizaine depuis quelques mois...C'est lourd à porter pour l'instant!
Age mental: bloquée quelque part entre 16 et 22 ans, les boutons en moins fort heureusement
Ville: Montpellier, mais pas forcément la même dans l'âme
Profession: ah purée, comment ça s'appelle déjà? "Agent commercial des opérations", un truc comme ça...Pour les clients, "distributeur de clés" chez Petites Voitures
Celle que vous auriez aimé exercer: kiné...Ou alors kiné, ou alors ostéo...A défaut, probablement kinésiologue, j'espère, quand je me bougerai enfin!

MIOUSIK
Genre de musiques: pffffffff, qu'est-ce que c'est nul de catégoriser!! Pis je suis ecclectique, alors bon, on va faire simple: de tout sauf le rap, le reggae et le hard rock
Radio(s) favorite(s): actuellement Europe2, cf mon âge mental! Sinon pour les coups de blues RFM, heureusement je ne suis déjà plus sur Nostalgie. Pour faire ma crâneuse: Radio Banane, seulement quand Super frérot y passe d'ailleurs (et faudrait qu'il y retourne)
Album à utiliser pour séduire une personne du sexe opposé: euhhhhh, ben ça va quand même un peu dépendre des goûts de la personne? Du classique pourquoi pas. Sinon un truc un peu calme, doux, qui permette de causer: pourquoi pas du Cohen? Benabar? Jack Johnson, assez mon truc ces temps-ci aussi?
Album à utiliser pour séduire une personne du même sexe: ben pour déconner un truc un peu déjanté, genre....Cenk? (auto pub!) Sinon mêmes réponses que plus haut
Album à refiler à votre pire ennemi: les chaussettes de Dorothée, le lapin de Chantal Goya, j'y réfléchis sinon, y'a sûrement quelque chose, et surtout je le trouverai au moment où j'aurai posté ce questionnaire!
Meilleur album figurant dans votre discothèque: non y'en a pas. Ils sont tous bien d'abord. Sans prendre de risque: du classique, ça se démode pas ça au moins!
Pire album figurant dans votre discothèque: Helmut Lotti? Rondo Veneziano? Je précise qu'ils ne m'appartiennent PAS! C'est à L'Homme, je m'en désiste! Et si c'était ma seule et unique discothèque, il n'y aurait pas de pire album (non j'ai pas la grosse tête!)
Chanteur/se avec lequel vous aimeriez avoir une petite aventure?: Ah ben Benabar hein, sisi, j'accroche. Robbie Williams pour être très greluche! Sinon ben j'ai un peu tendance à aimer les chanteurs pour ce qu'ils font et pas leur tête, serais-je franchement ringarde?
Chanteur/se à qui vous aimeriez tarter la gueule?: quelques rappeurs, (voire presque tous), Pascal Obispo, Julio Iglesias, Cauet (sisi, il paraît qu'il chante)...Idem, je réfléchis, j'en trouverai bien d'autres!

CINOCHE
Films favoris: oula, ça dépend des jours! "Pump up the volume", défintivement! "Cyrano de Bergerac", pour faire comme tout le monde. La trilogie du "Seigneur des anneaux" totalement, du début à la fin, à l'envers, en vo, en vf, en japonais, avec tous les bonus (pff je les ai même pas encore tous revus!)
Navet préféré: mmh...."Les Bronzés", si, j'assume, je connais même les répliques!
Acteur ou actrice avec lequel vous voudriez avoir une petite aventure: ah, alors là ça peut se faire: Harrison Ford, Richard Berry, Gérard Lanvin, Christian Slater, Bruce Willis dans le genre bien musclé, je peux en trouver encore plein d'autres, j'en suis sûre, je suis pas exclusive là-dessus!
Acteur/trice à qui vous aimeriez bien tarter la gueule: oh, Franck Dubosc, et je m'inscris pour une double tournée! Un peu de Funès aussi, encore que j'aie une certaine compassion à son sujet, et que je reconnais qu'il était un talent en son temps (mais bon, vraiment ras le bol des rediffs des Gendarmes et autres). Je cherche, je cherche... Arielle Dombasle, avec délectation!
Bonus track: Héros à qui vous aimeriez tarter la gueule: Superman, sisi, tellement rasant, et encore plus Loïs Lane, d'être aussi idiote de pas réaliser qu'elle couche DEJA avec Superman!!!

LIIIIIRE
Roman fantastique favori: ben le "Seigneur des anneaux" pardi! Et tous les Tolkien dans la foulée!
Roman classique favori: euhhhhh? Ah bon, on doit aimer la littérature classique??? Pis d'abord, c'est quoi classique? Est-ce que "Lullaby" de Le Clésio est classique? Ce sera ma réponse, voilà!
Ecrivains favoris: Patrice van Eersel, mais c'est pas des romans, mais il écrit quand même. Schmitt, je crois que je commence à aimer. L'ecclectisme avant tout, la découverte aussi! Une fois encore, ce n'est pas l'auteur que j'aime, mais ce qu'il écrit.
Auteur(s) à qui vous aimeriez tarter la gueule: ça fait de la consommation excessive de crème ça! Ok, on peut trouver: Balzac et Proust pour tout ce qu'ils m'ont fait endurer pendant ma scolarité, aujourd'hui j'ai plus de mal à dire: je prône la tolérance, et puis il y a de l'espoir, peut-être qu'on peut toujours s'améliorer?

CULTURE
BD favorite: Gaston Lagaffe, le héros de mon enfance, je rêve toujours de sa voiture! Aujourd'hui: le Chat, le seul capable de me faire totalement hurler de rire. Et Larcenet, récemment découvert, en cours d'apprentissage donc...Sinon globalement je suis pas (plus?) trop bd.
Personnage fictif à qui vous aimeriez ressembler: ouah! J'ai voulu être Claude du Club des 5 (sisi, ça remonte loin hein?), je suis pas sûre d'avoir envie de me retrouver dans les galères de Lagaffe mais j'admire sa ténacité. Aujourd'hui, je suis pas certaine de trouver vraiment: quelqu'un de courageux, qui va au bout de ses convictions et n'a peur de rien, ça existe ça? Surtout pas Superman hein! Ou alors dans un registre plus rêveur, les elfes, les héros de mon roman fantastique favori (cf plus haut, suivez quoi!)
Matière scolaire favorite: Histoire, Français (sauf pour Proust et Balzac, toujours), biologie
Matière scolaire la plus foireuse: physique, totalement, maths, à peu près autant....Je surnageais en chimie
Arts pratiqués: écriture...Sinon admirer le côté artiste des autres, ça je suis très douée! Bon, et quand même de la musique aussi, ça me manque d'ailleurs...
Artiste favori: Magritte, Mozart, Vivaldi, Rodin, Van Gogh, Monet, etc, tous ceux qui savent faire de l'art quoi!
Sculpteur favori: ben Rodin, au risque d'être ultra classique
Artiste à qui vous aimeriez tarter la gueule: je sèche... Ca craint quand même de répondre Picasso ou Dali hein? C'est carrément de l'hérésie....et puis pas pour tout, mais bon je l'avoue, pour la majorité de ce qu'ils ont fait.

LOOK
Genre de fringues habituellement portées: aloooors...Si je dis survêt, je me fais clouer au pilori et en plus c'est plus vrai! Actuellement c'est mon uniforme "Petites voitures", sinon je me diversifie (j'essaye), mais j'aime rester sur les basics: jeans, jolies chaussures, petits hauts, une veste et on essaye de faire quelques chose de ça....Il fut un temps, c'était surtout pantalons et pas trop jupe, mais même là, j'essaye de changer (rrhhoooooo)
Couleur favorite: le bleu, toujours un must. Mais je deviens très rouge, prune, et un peu de vert bouteille (non non, je ne les mélange pas toutes, heureusement)
Genre de déco préférée: Ikea, avec une touche de personnalisation colorée...Tout ce que je n'ai pas dans mon appart actuel! Et j'avoue, j'envie les artistes qui savent faire des choses de leurs 10 doigts, actuellement c'est assez peu mon truc!
Créateur à qui vous aimeriez bien tarter la gueule: je passe mon tour, surtout vu ce que j'ai dit plus haut.

COMMON LIFE
Sport pratiqué: course, un peu la natation, plus trop le tennis, plus trop le volley, un peu la plongée (ça me manque!), si possible le plus de ski possible, j'aimerais me mettre au yoga
Boisson préférée: l'eau, le thé, tisane
Ce que tu prends le matin au ptit déj?: rien. Sinon si j'en prends, du fromage, du salé, surtout pas de sucré!
Objet préféré: j'essaye de ne pas être fétichiste (ou alors mon ordi? Ca craint!)
Plat favori: ceux faits avec amour, ceux dont j'ai envie précisément à ce moment-là!
Pays où vous voudriez vivre: Canada, Australie pour l'exotisme, trouver ma place pour la touche philosophique
Où?: avec ceux que j'aime (et qui m'aiment, ça peut aider)
Le pays que vous détestez le plus: on ne déteste pas un pays, on apprend à le connaître
Animal favori: le beluga, tous les cétacés, les chats
Animal domestique: 1, 2, 3....chats, pfff, j'arrête de compter, plus tous les errants que je nourris...Un demi chien, vu qu'il appartient officiellement à L'Homme et que résolument je suis plus chat que chien!
Moyen de locomotion le plus utilisé: voiture malheureusement...Petons si je peux (plus de vélo à mon grand dam)
Première chose que je fais le matin: regarder le soleil, boire un thé
A quoi ressemble votre fond d'écran: purée, je regarde! Ah oui, des nuages dans un ciel bleu, un truc qui prenne le moins de mémoire possible!

MYSELF
5 mots pour décrire votre personnalité: patiente (trop), tolérante, passionnée, trouillarde, paumée
Phobie: faire du mal
Névrose: manque de confiance
Obsession: faire passer les autres avant tout (et avant moi surtout)
Mot favori: désolée (bon je sais pas s'il est vraiment favori, mais je l'utilise très souvent)
Insulte favorite: ça ne se dit pas ici rhooo j'ai honte! ("rognotudju" pour les initiés?)
Ce que vous ne pourriez partager avec personne: ..........je le pense très fort et ne l'écrirai pas
Le plus gros malentendu vous concernant: donner l'impression que je suis compliquée alors que je suis une amoureuse de la simplicité! Mais je suis 100% responsable, et j'essaye de l'assumer (j'essaye...)
Portrait physique/moral de l'homme de vos rêves: peu importe le physique, mais calme, mature, attentionné, aimant, patient, tolérant
Portrait physique/moral de l'homme de vos pires cauchemars: celui que j'ai rencontré dans mon enfance!
Votre pire complexe: mes cheveux blancs, la forme de mon visage
La partie de votre corps que vous trouvez sublime: mes yeux, mais pas sublimes, pas mal est déjà suffisant
La question que vous détestez que l'on vous pose: "c'est pour quand le bébé?"
Croyez-vous en quelque chose: pour l'instant je ne dois pas y croire assez fort, vu ma situation
En quoi aimeriez-vous être réincarnée: en chat, ou alors en Homme Sage

.......Pfiou, y'a du boulot!........

20 septembre 2006

Ciel, quelle jeunesse!

Dans une tentative (je l'espère pas trop désespérée) de sortir un peu le nez de mon nombril petit et assez inintéressant, réflexion sur l'actualité:

Le préfet de Seine St Denis, département si bien nommé 9-3, voire même 9 cube (du moins de ce que j'en ai appris, je n'y habitais déjà plus) s'inquiète de la recrudescence de la délinquance. Soit, on connaît tous les conditions qui règnent là-bas, l'inégalité des chances plus ou moins flagrante selon l'adresse qui figure sur un CV. Ce n'est pas vraiment le débat que j'ai envie d'entreprendre ici, j'ai vécu au milieu d'une cité de ce département, cité relativement préservée, mais avec un statut qui m'a obligée à me battre et à adopter certains comportements pas du tout naturels pour me préserver de diverses injures, jets de pierre ou autres graffitis sur ma porte. J'ai donc beaucoup de mal à avoir une position tranchée face à ce constat.

La phrase de ce rapport qui a retenu mon attention est celle qui manifestait l'étonnement du préfet quant à "la jeunesse des effectifs de police envoyés en renfort ou affectés sur son département"....A croire que cet homme découvre ce problème aujourd'hui même, en septembre 2006, comme si c'était un scoop! Encore une fois, pas de jugement de ma part: au moins a-t-il le courage de l'exprimer publiquement!
Et ce sujet-là je peux en parler...Parce qu'en effet, l'aberration est bel et bien qu'on envoie des "bleus", policiers ou gendarmes, dans les zones les plus sensibles! Les forces de l'ordre ne détiennent bien entendu pas le monopole, il en est de même pour l'enseignement, pour ne citer que ce corps professionnel....
Corollaire de l'histoire: on s'étonne de la vision désabusée des jeunes policiers/profs face à la jeunesse, à l'avenir du pays, à leur propre avenir, à leur vie...
Comment peut-il en être autrement, qu'on me le dise??
J'ai débarqué là-bas tellement innocente, tellement remplie d'illusions, d'idéaux, que je me suis pris une sacrée claque et que la chute a été rude! Et je n'ai pas à me plaindre, pourtant, je n'étais pas directement confrontée à la violence quotidienne, si ce n'est en bas de ma rue ou dans le RER, comme 99% de mes compatriotes, ou alors en rapport indirect avec la profession de l'Homme. Peut-être, donc, un peu moins préservée que certains, mais carrément sans commune mesure avec ce que ces jeunes policiers, remplis d'envie de bien faire, frais sortis de leur école de police de Marseille, Rouen ou ailleurs dans une province douce et agréable, peuvent vivre le premier soir de leur affectation à Bobigny ou dans des cités dont les tours bouchent tout l'horizon, au sens propre et figuré...Comment peuvent-ils gérer un tel décalage entre leurs espoirs et envies professionnelles et une réalité cruelle, brute de décoffrage et ne permettant d'envisager l'avenir que jusqu'à la prochaine prise de service en souhaitant 1/rester entiers, 2/rentrer à la maison sans que les problèmes les poursuivent, 3/dormir avec le moins de cauchemars possibles, 4/écarter leur famille à la fois des pensées noires qui les habitent, et des potentiels dangers de la rue, 5/prier pour être préservés le plus longtemps possible encore du suicide d'un collègue plongé dans la dépression...
Comment peut-on envisager de vivre un avenir serein, de garder confiance en la vie, comment peut-on souhaiter constuire quelque chose lorsqu'à 18, 20, même 25 ans, sans aucune expérience, on se retrouve face à ce que la vie peut offrir de plus noir et de plus désabusé?

Tout est toujours une question de choix, de vision de la vie. Certains s'en sortent, j'en ai même, Dieu merci, des exemples devant les yeux: des hommes qui ont de grandes ressources personnelles, qui ont su détecter les signaux d'alarme à temps, et agir, soit en parvenant à partir géographiquement, soit en se remettant en question de façon constructive. Mais ce n'est malheureusement pas une majorité. Et je vis, plus personnellement, l'autre côté de ces conséquences, celui qui est malheureusement plus pessimiste: l'auto-destruction, une vision de la vie si désespérée qu'il est dur d'envisager un retour en arrière.
Il serait urgemment temps de faire quelque chose, j'ai bel espoir que cette interrogation officielle et politique ne soit qu'un premier pas vers des changements concrets.
L'espoir fait vivre, et grandir...

17 septembre 2006

Absence

C'est toujours la même histoire...
Il y a d'abord la hâte de se revoir, de pouvoir enfin profiter un long moment les uns des autres, pas juste pendant un week-end ou trois jours à la sauvette, mais une, ou deux longues semaines de vacances (pour les uns ou pour les autres, ça dépend, c'est rarement ensemble) où on aura le temps de parler, d'étaler les choses, de prendre le temps....
Et puis la fatigue, la pression s'installent en ce qui me concerne. J'ai le travail, avec des horaires peu évidents à gérer, et les quelques obligations extérieures auxquelles je dois répondre: et chaque moment de libre, j'essaye de les consacrer à mes parents, en me disant que le temps file trop vite, et que j'ai intérêt à vraiment goûter chaque minute, parce que j'ignore si je les reverrai rapidement, ou plus tard.
La fatigue se transforme vite en épuisement, il y a la pression des non-dits, des situations nouées, qui ne se résolvent pas ou si lentement, des tensions qui réapparaissent, mon manque de patience parfois, mon incapacité à me positionner en adulte raisonnable et posée envers eux...Systématiquement cette impression d'être avant tout "la petite fille", qui ne sait pas prendre sa vie en main, qu'il faut continuer à protéger. Le paradoxe étant que d'un côté, j'ai besoin, je ressens cette envie de protection, et de l'autre justement, je m'insurge, je lutte et je veux à tout prix leur prouver que c'est faux, et en général ce genre de démonstration est pitoyable.
Et puis vient le jour du départ -aujourd'hui en l'occurrence- avec cette immense chape de tristesse qui s'abat sur mes épaules, cette sensation qu'une fois de plus je n'ai pas assuré, que je les déçois plus qu'autre chose, que je leur fais du mal. Et cette remise en question, particulièrement exacerbée ces temps-çi: tout serait tellement plus simple si je vivais près d'eux, si je pouvais les voir régulièrement, au compte-goutte de manière à ne pas tout concentrer sur un laps de temps réduit. Ai-je eu raison ou tort de partir, dois-je y retourner, qu'adviendra-t-il puisqu'ils vont encore vieillir, que peut-être d'autres problèmes se poseront, comment est-ce que j'assumerai cette distance qui les fait souffrir, je le sais?
Et je repars dans un schéma d'auto-culpabilité, auto-flagellation, comme si je n'en avais pas déjà assez comme ça!
...
Si quelqu'un sait où se trouve le bouton "off", je suis preneuse! Et puis pfff, ils me manquent!

10 septembre 2006

Pour continuer...

...sur l'automne! Bon ok, sur l'été indien, je suis d'accord, j'ai ressorti le maillot de bain et les shorts, je sais juste pas pour combien de temps!

Donc, piqué à droite et à gauche au gré de mes lectures:

L'automne c'est quoi?
C'est les balades dans les forêts flamboyantes, les premiers feux de bois....C'est l'énerverment, l'impatience cités dans le post plus haut, mais aujourd'hui, c'est aussi les vendanges, et l'apaisement!

L'année dernière, j'ai fait un truc super trop bien j'en suis fière:
Euh? Si c'est en 2005 oui, j'ai passé mon permis moto, et ça, j'en suis super fière...Si c'est 2006, là j'ai intérêt à me rattraper au plus vite, parce que pour l'instant, je serais plutôt dans la phase descendante, à me dire que tout ce que je fais est particulièrement nul, et que je m'enfonce de plus en plus....Il me reste peu de temps en plus..

La rentrée, pourquoi ça me fait peur?
Les profs vont-ils être gentils? Mes copains vont-ils encore m'aimer? Et puis surtout, je grandis...Et grandir, ça me fait peur, parce qu'il faut prendre des responsabilités, et je ne suis pas sûre de pouvoir les assumer...Oui, je pense que c'était un mélange de tout ça la rentrée...Aujourd'hui, je n'ai plus de rentrée...Ca ne me mnaque pas, mais ça ne me soulage pas non plus excessivement, je ne crois pas l'avoir vu comme un traumatisme total non plus.

La rentrée, pourquoi ça va être bien?
Euhhhh...on va apprendre de nouvelles choses....On a de nouveaux cahiers et on prend plein de bonnes-résolutions-qu'on-tient-pas...Je sais plus, à vrai dire....Je retrouvais mes copines aussi.

Cette année, je vais faire quoi de nouveau?
Ben? Une nouvelle vie?

Et je vais continuer quoi d'ancien?
Tout ce qui n'est pas bon à jeter chez moi!

C'est quoi le plus grand projet le plus important du monde pour moi cette année?
Ceux qui me connaissent le savent...Ceux qui me connaissent moins mais me lisent l'auront peut-être deviné...Pour les autres, désolée, sans développer de paranoïa excessive, il est des choses qu'il vaut mieux ne pas trop dire aussi clairement dans des lieux publics!

05 septembre 2006

Accalmie automnale

Je n'ai jamais aimé l'automne...Il faut dire que là où je vivais, c'était la fin de quelque chose, et pas encore le début d'une autre:
Plus assez chaud pour les baignades, les petites jupes, les shorts et les vêtements légers portés au mieux deux mois....plus de sorties tard le soir, la rentrée scolaire ou universitaire, les jeans et les gros pulls qui revenaient au galop avec les méininges à réactiver...
Et pas encore assez de neige sur les sommets pour empoigner les skis et profiter du froid glacial sur le visage en dévalant les pistes. Trop de saupoudrage blanc pour les balades en montagne, pas assez pour le reste, bonne à rester assise au bord du lac à contempler ces montagnes qui me nargueront jusqu'au mois de décembre au plus optimiste pour enfin les rejoindre et en profiter comme il se doit.
Bref, l'automne était interminable, pluvieux, brouillardeux et déprimant au possible...

Et cette année, comme tout peut arriver, pour la première fois, j'aime l'automne! Certes, j'ai changé de région: j'habite désormais dans une contrée où l'été indien peut prétendre s'inviter chaque année, où de toute façon il n'est pas question de skier, et où à priori les shorts et débardeurs sont de mise au moins jusqu'à mi septembre, avec les baignades et les grillades qui vont de pair.
Mais là, c'est autre chose...
J'ai vécu cet été, ces deux mois de chaleur (pas intense, au vu de l'état catastrophique du mois d'août mais bon, ça a fait une bonne moyenne) comme une effervescence qui, ajoutée à la fatigue de mon travail, mes états d'esprit et les nouvelles habitudes à prendre, m'ont donné l'impression d'avoir la tête qui tournait au quotidien: du monde, des voitures, du bruit, l'impossibilité de dormir sereinement...
Pourtant depuis quelques jours, tel un soufflé qui se dégonfle en douceur, je sens l'apaisement tomber sur le bord de mer...Il y a encore du monde, mais juste le week-end, de façon raisonnable: finis les hurlements de la foire d'à côté, les cortèges de voiture, moto, vélomoteurs à partir de minuit...Une douceur dans l'air, la lumière qui change, plus dorée, moins éblouissante, moins crue, plus subtile, des tons rosés, rougeoyants....Certes, on perd des heures de soleil, mais même ça, je le vis agréablement. Un repos bien mérité, comme si la nature prenait enfin un grand souffle d'oxygène, et comme si je parvenais à me réapproprier ces lieux, retrouver mes marques, et cesser de me sentir envahie à chaque centimètre carré, quoi que je fasse, où que j'aille. Le plaisir d'arpenter le marché, encore bien fréquenté, mais sans avoir une profonde sensation d'agoraphobie qui se développe....Des senteurs humides et fraîches, le silence nocturne, le lever de soleil brouillardeux...

Oui vraiment, je crois que je commence enfin à aimer l'automne, à 30 ans, on change encore!