05 juillet 2006

Une histoire de nains

Je ne sais pas vous, mais j'ai décidé il y a un moment déjà, impossible de me souvenir quand, d'adopter les 7 nains de Blanche Neige. Cette dernière s'étant enfuie avec son Prince Charmant sur son destrier blanc, j'ai considéré que ces pauvres petits nains n'avaient plus assez d'occupation, et que je saurais très bien leur en trouver...
Et je ne sais pas vous, mais en général quand on me demande de citer leurs noms, il m'en manque toujours un...Vous n'avez qu'à essayer, vous verrez...En général on boucle le septième après avoir soit noté ceux auxquels on avait déjà pensés pour être sûre de ne pas le répéter, soit avec de l'aide extérieure, à plusieurs neurones il est plus facile de se rappeler de 7 noms ou qualificatifs qu'à un cerveau unique....
Donc ils n'ont pas à se plaindre, vu que l'un d'eux (et pas toujours le même) obtient régulièrement des vacances quand je les (in)évoque.

Il se trouve que si j'ai toujours une idée très précise de ce que j'attends d'eux, de ce que je pourrais leur attribuer comme tâches, ils ne sont pas forcément d'accord avec moi....
Du ménage à faire? Oh, je pars bosser, mais je suis certaine que mes 7 petits nains s'en occuperont, et que je trouverai la maison rutilante à mon retour....Un fouilli pas possible dans les papiers? Si je laisse tout éparpillé sur mon bureau, les 7 nains finiront bien par s'en occuper....
Je dois être nettement moins convaincante que Blanche Neige, qui maîtrisait parfaitement l'art du bisou sur le front ou sur le crâne chauve de Timide, parce qu'en général, j'ai beau m'assurer qu'ils ne sont pas loin et qu'ils finiront par m'aider, je me retrouve régulièrement seule à commencer et terminer ce que j'ai à faire...Mais bon, on se sent moins seule, non, à se dire qu'il y a 7 petits êtres non loin qui nous regardent d'un air goguenard?

Je devais cette explication à celle qui se reconnaîtra...C'est un échange de bon procédé, ou de lutin à nain....
Et pour les autres, l'épuisement total est proche d'être atteint: journées de 12 heures dans des conditions climatiques caniculaires, Murphy solidement accroché à mes semelles, dans mon travail comme dans mes recherches vestimentaires (ou autres), le délire total se traduit donc par des histoires de nain....Il y a pire, du moins j'espère!